Même s’il est souvent désigné comme étant le meilleur ami de l’homme, un chien en liberté peut débusquer, poursuivre et parfois blesser ou mettre à mort un animal sauvage. Un chien doit donc rester sous contrôle et pouvoir être rappelé en tout temps, par exemple lorsque d’autres animaux sont présents. Il est indispensable de ne pas le laisser divaguer. Associée à celle d’un prédateur, son odeur peut représenter un dérangement si elle est détectée en dehors des chemins auxquels la faune est habituée. Le stress ainsi provoqué a un impact conséquent. Les hormones sécrétées à cette occasion intensifient le métabolisme de l’animal qui se tient en état d’alerte, donc prêt à réagir. Elles affaiblissent ses défenses immunitaires et réduisent son taux de reproduction.

Dans les districts francs fédéraux, les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs et dans les réserves naturelles, les chiens doivent être tenus en laisse toute l’année. Dans les forêts neuchâteloises, les chiens doivent être tenus en laisse du 15 avril au 30 juin, à savoir pendant la période où les mammifères et oiseaux nichant au sol sont particulièrement sensibles aux dérangements. A cette même période dans les prairies, un chien qui s’échappe représente le même danger. Il y est donc aussi recommandé de tenir son chien en laisse jusqu’à la mi-juillet. Evidemment, la longueur de la laisse doit dans tous les cas être adaptée, car si elle est trop importante, elle ne sert plus à grand-chose.

La rencontre entre un chien et un cheval peut s’avérer délicate et nécessite d’être préparée. Le premier a un comportement de prédateur, le second a un comportement de fuite ou de défense. Avec ton cheval, réduis l’allure à l’approche de personnes et veille à te faire remarquer d’elles assez tôt. Avec ton chien, sois toujours prêt·e à rappeler ton animal et à le tenir en laisse, du côté opposé à celui du cheval. Pour une bonne cohabitation avec les autres usagers·ères, il est important de prendre les mêmes précautions. En effet, nous ne sommes pas toutes et tous à l’aise avec les chiens et les chevaux et leur simple présence peut également être source de peur.

Enfin, même si promener son chat n’est pas – encore – une pratique de nos contrées, cet animal domestique opère aussi une forte pression sur la faune sauvage lors de ses propres loisirs. Equipe-le de grelots et stérilise-le si tu le laisses sortir.